Départ du parking de l’étang des Noës. Dirigez-vous vers l’ouest vers le fond de l’étang et prenez un petit sentier qui s’enfonce dans un sous-bois. Vous pouvez remarquer la présence de nombreux trous creusés dans le sol. Poursuivez ainsi jusqu’à arriver à un chemin empierré nommé le chemin des Barricades. Tournez sur votre gauche. Continuez sur ce chemin jusqu’à la fin de ce dernier puis prenez un petit sentier situé à gauche. Continuez tout droit.
A la 2ème intersection, prenez à gauche. Après 200 mètres, vous passez sous une ligne à haute tension. Arrivé à une route communale en enrobé, continuez tout droit vers un chemin situé face à vous.
Le saviez-vous ?
Vous venez de passer près de lieux-dits. Mais connaissez-vous l’origine de leurs noms ?
Les Brûlons : ce nom désigne un lieu où les récoltes ne sont pas abondantes à cause d’un sol assez pauvre. Il est aussi possible que ce lieu ait été défriché au 16ème siècle par des membres de la famille Bruslé, nom courant à Québriac. Par déformation, au fil des années, le nom est devenu « Brûlons »
Les Marzelles : ce nom indique un endroit situé au bord d’une rive d’un cours d’eau. Il s’agit ici du ruisseau de Tanouarn
Les Mares : lieu indiquant une zone humide
Vous longez une grande propriété située sur votre droite située au lieu-dit les Brûlons. A la 1ère intersection, continuez toujours tout droit. Vous arrivez ensuite dans une zone plutôt humide qu’il n’est pas toujours aisé de franchir durant les périodes hivernales. Poursuivez votre parcours jusqu’à arriver dans un champ bordé d’une haie sur votre gauche. Après 125 m, vous arrivez sur un chemin empierré. Empruntez-le jusqu’à la voie communale bitumée. Traversez la route et continuez tout droit sur de nouveau un chemin empierré jusqu’à la fin de celui-ci à un endroit nommé les Marzelles.
Tournez sur votre gauche vers un chemin situé au nord de votre position. Poursuivez dans ce chemin creux particulièrement humide. Vous arrivez à un cours d’eau nommé le ruisseau de Tanouarn. Pour le franchir, empruntez la passerelle située sur votre droite et poursuivez votre balade. Vous arrivez alors à un chemin empierré. Continuez tout droit entre les champs cultivés au village nommé Les Mares.
Au bout de ce chemin, tournez à gauche vers le village de Travoux. Passez près d’une ancienne chapelle et poursuivez tout droit jusqu’à une intersection à 4 routes. Prenez à droite en direction du village de la Ville Hesloin.
Traversez le lieu-dit et tournez à gauche vers un chemin empierré. Au niveau de la ligne à haute tension, prenez le chemin qui s’enfonce à travers un bosquet. La zone est humide en période hivernale. Après le bosquet, longez une parcelle bordée d’une haie. Vous arrivez ensuite près d’habitations au village de la Mariais.
Le saviez-vous ?
Vous venez de passer près de lieux-dits. Mais connaissez-vous l’origine de leurs noms ?
Travoux : issu de la transformation du mot « Trévoux », lui-même issu du breton -trev qui signifie une petite paroisse. Travoux est un village éloigné du bourg de Québriac et du lieu de culte paroissial. Son nom est en lien avec la chapelle dédiée à Saint-Malo, bâtie au cours du 12ème siècle en ce lieu.
La Ville Hesloin : village ancien édifié aux abords d’une ancienne fondation gallo-romaine nommé Villa Herloini.
Le saviez-vous ?
De par son éloignement du bourg de Québriac et des difficultés de déplacement lors des saisons hivernales, une chapelle est bâtie au cours du 12ème siècle au cœur du village de Travoux, avec l’aide du seigneur de Combourg dont dépend la paroisse de Québriac. Cet édifice est placé sous la protection de Saint-Malo. On peut encore y apercevoir une baie en arc brisé du 15ème siècle sur la partie est du bâtiment. D’autres éléments décoratifs de cette chapelle ont été implantés dans des habitations voisines.
Un cimetière était situé près de cette chapelle côté sud, puis, devenu trop petit, un autre a été installé dans la partie basse du village. La croix qui jouxte l’édifice, date du 17ème siècle et est en pierre de taille de granite. Cette croix semble indiquer une sépulture d’un homme d’église comme le montre l’inscription gravée sur la croisée : IHS
Le saviez-vous ?
Daté de 1627, le calvaire de la Mariais a été érigé par Thomas Vigner, habitant de ce village, en souvenir de la disparition de ses parents et de son frère, tous décédés d’une terrible épidémie de dysenterie survenue au cours de l’année 1622.
Des instruments de la Passion du Christ ont été représentés dans le granite dans le but de rappeler aux fidèles les évènements de la crucifixion. Sur les différents côtés de la croix ont été gravés des outils tels que le marteau, les tenailles et des clous. On peut y distinguer également une échelle, une lance ou encore un vase.
Arrivés sur la route bitumée, tournez à gauche, tout en admirant le magnifique calvaire du 17ème siècle situé sur votre droite. Continuez tout droit, passez l’intersection et après 350 m environ, prenez un petit chemin sur votre droite. Une fois à la fin de ce chemin, tournez à gauche sur la route bitumée qui mène à la Gerdais. Passez le pont qui enjambe le ruisseau de Tanouarn et prenez le chemin situé sur votre gauche.
Après avoir longé un champ tout proche du village de la Faverie, tournez à gauche pour emprunter une route bitumée et à l’intersection suivante, au village de la Mare, encore à gauche. Longez la route communale sur 150 m, puis prenez sur votre droite une route qui mène au village de Ringadan.
Le saviez-vous ?
Vous venez de passer près de lieux-dits. Mais connaissez-vous l’origine de leurs noms ?
La Faverie : nom issu de favrie qui désigne la paille des fèves lorsqu’elles ont été battues.
Prenez la 1ére voie empierrée qui se situe sur votre gauche et poursuivez sur ce chemin. A la fin de celui-ci, au lieu-dit les Caves, prenez un petit sentier situé sur votre droite qui s’enfonce dans un bois.
Tournez à droite à la prochaine intersection, puis poursuivez jusqu’à atteindre la route bitumée. Tournez à droite, et continuez ainsi jusqu’à l’étang des Noës, point de départ de ce circuit.
Le saviez-vous ?
Vous venez de passer près de lieux-dits. Mais connaissez-vous l’origine de leurs noms ?
Les Caves : lieu où était extrait la terre servant à la fabrication des tuiles plates utilisées à la couverture des édifices. Les Caves désignent donc les excavations réalisées dans le sol pour extraire la terre.
VARIANTE : en période hivernale, il est possible d’éviter le chemin qui mène des Marzelles au lieu-dit les Mares. Pour cela, empruntez la route bitumée qui rejoint Travoux, entre les points identifiés A et B sur la carte.
Le saviez-vous ?
Des fours à tuiles plates existaient sur la commune de Québriac dans des hameaux tels que Ringadan, la Mariais ou la Pivaudière. Cette production, connue depuis le 17ème siècle dans la région, était assez importante et de bonne qualité puisqu’elle approvisionnait plus de 40 communes avoisinantes. L’argile était extraite de zones humides situées près de Ringadan et de l’étang des Noës, constituées de petits cratères de 2m de diamètre environ