Circuit des carrières

 

 

 

 

 

 

Le saviez-vous ?

En 1847, le conseil municipal de Québriac décide la construction d’une mairie et d’une école des garçons sous la direction de l’architecte Jean-Marie Jerôme Anger de la Loriais, né à Bazouges-la-Pérouse. Le bâtiment est opérationnel cinq années pus tard. Seul subsiste la fonction scolaire aujourd’hui. La mairie, alors située à l’étage, est transférée dans son lieu actuel, ancien presbytère, depuis les années 1970.

Départ du parking de l’église à Québriac (possibilité de visiter l’église et sa magnifique verrière). Dirigez vous vers le nord en empruntant la rue de la Liberté. Après 75 m, tournez à droite vers la rue de la Landelle. Vous passez devant l’école primaire de La Liberté. Au bout de cette voie, face au n°19, prenez le chemin situé sur la droite puis poursuivez jusqu’à la fin de celui-ci.

Tournez à gauche en direction du village de la Ville au Bourg. Sur votre gauche, vous pourrez remarquer à travers les arbres le château de Québriac.

Poursuivez sur la route bitumée. Sur votre gauche, vous apercevez le village du Grand-Bois. Après avoir vaincu la montée, vous arrivez à une patte d’oie. Sur votre droite, le village de la Roche mérite bien son nom. Continuez en prenant la voie de gauche en direction de la Quenaudière.

Après 400 m, au carrefour, tournez à gauche en laissant sur votre droite le village de la Vendée.

Le saviez-vous ?

Le château actuel, bâti sur l’ancien site d’une forteresse du 14ème siècle, est de style néoclassique. Construit par l’architecte Louis Richelot en 1827, il est implanté au centre d’un ensemble comprenant une ferme au nord, une orangerie à l’est et un grand espace vert à l’ouest où on distingue les anciennes douves de l’époque médiévale.

Le saviez-vous ?

Vous venez de passer près de lieux-dits. Mais connaissez-vous l’origine de leurs noms ?

La Roche : désigne une butte rocheuse. De ce lieu, il y a un joli panorama qui s’étend jusque Bécherel

La Quenaudière : au début du 20ème siècle, ce lieu se nommait la Canaudière. Issu du mot latin Casnus qui signifie chêne

Après 160 m, vous apercevez le plan d’eau de l’Etang Neuf. Prenez sur votre droite un petit chemin afin de longer et de contourner cet étang. Attention, cette zone est particulièrement humide en hiver et peut-être parfois difficile à franchir à certains endroits.

Sur la partie nord de l’étang, le chemin remonte vers un chemin empierré au lieu-dit les Rondes.

Au bout de ce chemin, tournez à droite en direction de la Pivaudière. Au carrefour, faites attention en traversant. Continuez tout droit vers la Bourdonnière. Après 220 m, tournez sur votre gauche, vous quittez alors la voie communale. Continuez tout droit en longeant les maisons puis vous allez retrouver un petit sentier.

Le saviez-vous ?

Vous venez de passer près de lieux-dits. Mais connaissez-vous l’origine de leurs noms ?

Les Rondes : en lien avec le massif granitique affleurant dans ce secteur

La Pivaudière : il s’y trouve une ancienne carrière qui a été exploitée durant de nombreuses années par la famille Julien. Il y avait également une fabrique de tuiles et de briques au 19ème siècle, matériaux utilisés dans plus de 40 communes avoisinantes

La Bourdonnière : provient du mot buisson, ou plus exactement de bourdonnée dont il est issu

Empruntez- le jusqu’à arriver en haut du village du Grand-Bois. Sur votre gauche, vous pouvez admirer le panorama qui vous permet de voir le bourg de Québriac et de Tinténiac.

Tournez à droite et remontez un petit sentier qui vous mène au village de la Ville Geffrend. Passez entre les maisons et continuez sur la voie principale qui traverse le lieu-dit. Ne continuez pas jusqu’au panneau Stop qui se situe sur la D81, mais poursuivez sur le petit chemin bitumé situé face à vous dans le virage. Celui-ci va vous mener jusqu’à un plan d’eau qui recouvre une ancienne carrière de granite, dite la carrière de Chipie.

Le saviez-vous ?

Vous venez de traverser un lieu-dit. Mais connaissez-vous l’origine de son nom ?

La Ville Geffrend : ce lieu est issu certainement d’une villa gallo-romaine nommée Hermenfredis. Les parties les plus anciennes de certaines habitations datent du 17ème siècle. Le village a connu un essor économique lorsque la carrière de Chipie était exploitée. On y trouvait divers métiers comme maréchal ferrant, charron, couturière ou débit de boissons.

Le saviez-vous ?

En 1874, Olivier Pasquier décide d’exploiter le granite présent dans ce secteur de la commune. L’émergence des voies de communication, l’urbanisation des villes et villages font que cette carrière se développe très vite et emploie jusqu’à 60 ouvriers qui résident dans les villages environnants. Ainsi, le village du Grand-Bois s’agrandit par la construction de nouvelles habitations. L’école publique des filles (salle polyvalente actuelle) est construite en 1908 à partir de la pierre issue de la carrière de Chipie. La vie de la carrière a été émaillée de nombreux accidents dont un mortel en 1909. Une petite chapelle, aujourd’hui disparue, dédiée à Saint-Fiacre, est édifiée en surplomb de la carrière à cette occasion. La mobilisation générale des hommes lors de la 1ère guerre mondiale en 1914 a comme conséquence l’arrêt brutal de l’exploitation de la carrière. L’eau, provenant de nombreuses sources, n’est plus pompée et envahit progressivement la carrière et tout le matériel d’extraction.

Traversez ensuite la D81 (faites attention à la circulation) et prenez un sentier qui suit une pente descendante. A la fin de ce dernier, tournez à droite sur la route bitumée en direction du village de la Frétochère puis poursuivez jusqu’au village de la Ville Thébault. Tournez à gauche au niveau du puits et poursuivez sur le chemin empierré sur 300 m environ. Tournez de nouveau à gauche sur un chemin qui s’enfonce entre les champs. A la fin de celui-ci, un sentier permet de continuer la balade en atteignant la rivière de la Donac que vous longez sur près de 400 m.

Le saviez-vous ?

Vous venez de passer près de lieux-dits. Mais connaissez-vous l’origine de leurs noms ?

La Frétochère : vient de Freté et Cochère, qui signifie entrée du domaine de Freté. Cette famille a habité ce lieu vers 1600 et a donné son nom à ce village

La Ville Thébault : village ancien d’origine gallo-romaine, la Villa Théoboldi (ferme de Thibault). Les anciens fermiers qui exploitaient la métairie de la Villaudierne venaient passer leur retraite dans des petites exploitations

La Villaudierne : ancienne métairie seigneuriale dont l’origine remonte au Moyen-Age

Le chemin se poursuit en longeant le ruisseau de l’Etang Neuf, affluent de la Donac. Passez un bosquet, et à la fin de ce chemin, vous avez atteint la route départementale (D11). Tournez à gauche, et faites attention à la circulation.

Remontez vers le village de la Villaudierne sur 200 m environ et tournez à droite vers un joli sentier qui s’enfonce entre deux prairies. A la fin de ce chemin, vous apercevez sur votre gauche les maisons du village de la Crapaudière qui dépend aujourd’hui du Grand-Bois. Face à vous s’étend l’étang communal les Etanchets où vous pouvez vous arrêter pour une halte à l’abri des arbres.

Tournez à droite, passez devant le petit étang et poursuivez sur le chemin qui vous mène à la Métairie Neuve puis continuez tout droit jusqu’à la salle polyvalente de la Nouasse.

Passez à côté du bâtiment puis tournez à droite sur le trottoir qui longe la rue de la Liberté. Vous passez successivement à côté du terrain des sports, du cimetière et enfin de l’école.

Continuez encore sur 120 m et vous êtes arrivés au point de départ.

Le saviez-vous ?

Vous venez de passer près de lieux-dits. Mais connaissez-vous l’origine de leurs noms ?

Le Grand-Bois : La construction de nouvelles habitations au début du 20ème siècle a permis de relier 3 lieux-dits : la Vectais, la Crapaudière (lieu bas et humide) et Grand-Bois Fontaine (ancienne ferme seigneuriale du château) qui a donné son nom final. De nombreux commerces se situaient dans ce village : charron, débit de boissons, boulangerie, boucherie…

Les Etanchets : signifie petit étang. A l’origine, seul le petit plan d’eau existait

La Métairie Neuve: ancienne métairie seigneuriale construite en plus de celle située à proximité du château

Le saviez-vous ?

En 1905, la municipalité entreprend la construction de l’école publique des filles à la Nouasse, à l’emplacement de l’ancienne scierie du Placis-Dolivet. Les travaux sont réalisés par l’entreprise Pasquier de Québriac pour le gros-œuvre à partir des plans de l’architecte Julien Ballé de Rennes qui fait réaliser des pignons à redents sur l’édifice évoquant plutôt la Flandre. Le regroupement des 2 écoles fait que le bâtiment est transformé en salle polyvalente dans les années 1990.