En collaboration avec les communes et en partenariat avec la Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (FDGON 35), la Communauté de communes a mis en place un dispositif de lutte contre le frelon asiatique sur le territoire.
Le frelon asiatique n’ayant pas de prédateurs naturels, il revient à l’Homme de prendre des dispositions : la destruction de la colonie et le piégeage en font parties.
Le piégeage
N’étant pas 100% sélectif, il génère la capture d’autres espèces pollinisatrices : abeilles, papillons, coléoptères… Mettre en place des pièges toute l’année peut créer des troubles en termes de biodiversité. C’est pourquoi il convient de le faire au bon moment : les dispositifs doivent être mis en place au mois d’avril, c’est-à-dire lors de l’émergence de femelles fécondées qui attendent les jours plus doux pour construire une colonie, et être retirés à la mi-mai.
Il n’est d’ailleurs pas une solution à long terme, le piégeage ne comptabilisant que peu de « captures » au vu d’une colonie moyenne de 1 500 frelons.
Pour accompagner les communes le souhaitant dans cette démarche, des pièges sont disponibles auprès de la Communauté de communes (pour les communes et les apiculteurs uniquement).
Le signalement et la destruction de nids
Le dispositif mis en place dans les communes est simple : au signalement d’un nid de frelons auprès de la mairie, les référents (constitués d’un duo agent-élu), iront l’identifier afin de s’assurer de la nature de l’espèce et de son niveau de dangerosité.
Dans un cas avéré, la commune fera appel à une entreprise mandatée pour pratiquer une intervention, parmi celles sélectionnés certaines seront habilités à intervenir le week-end.
Le professionnel en charge injectera un produit en poudre à base de perméthrine dans le nid ; ce dernier est ensuite laissé sur place pour éviter toute diffusion du produit en dehors.
Les nids ne sont pas systématiquement implantés dans les arbres, le frelon asiatique cherchera avant tout un endroit sec et au chaud. Ainsi de nombreux lieux «incongrus » ont été relevés : grange, poulailler, avaloir, galerie de ragondins, compteur électrique, haies…
Le coût de l’intervention sera pris en charge à 50 % par la commune, la Communauté de communes abondera les 50 % restants et effectuera un suivi de la destruction des nids.
